Les tue l'humour spécial Noël : la team lourdeur.

Team Lourdeur : fiche signalétique

Apprendre à repérer l’ennemi, c’est l’étape n°1 pour mieux s’en prémunir (ou le circonscrire).

Dans votre cercle familial, le spécimen du type Tonton Jean-Pierre est très facile à reconnaître. C’est celui à côté duquel personne ne veut être assis au repas de Noël. Quand vous étiez plus jeune, votre mère vous menaçait de vous placer à sa droite si vous n’étiez pas sage. Car oui, tonton Jean-Pierre est une punition.

Représentant de la team lourdeur, tonton Jean-Pierre est à la plaisanterie ce que le slip kangourou en fin de vie est à la séduction. Jean-Pierre, c’est la main au cul de l’humour, l’exhibitionniste du calembour, le frotteur du jeu de mots. Brutal, déplacé et gênant. Il est partout en terrain conquis et ne demande le consentement de personne. Il saute à pieds joints dans le grand bain de la lourdeur et éclabousse tout le monde.

Son degré de lourdeur est proportionnel à son taux d'alcoolémie. Et malheureusement, l’humour gras de Jean-Pierre n’est pas soluble dans l’alcool. Et c’est bien dommage, parce qu’il a une sacrée descente. A noter toutefois : même sobre, Jean-Pierre est lourd.

Dis ? Tu sais pourquoi il sourit le Père Noël qui est sur la bûche ? Ben parce qu'il sait qu'il va se faire lécher le Q à la fin de repas !

Si vous n’avez pas le “bonheur” d’avoir un tonton Jean-Pierre à votre table à Noël, peut-être avez-vous la “joie” d’en avoir un spécimen au bureau. Dans l’open-space, il est facile à repérer : c’est cette créature délicate qui enchaîne les “Bananier, pommes sautées” du 1er au 31 janvier, pour présenter ses vœux de “Bonne année, bonne santé” à toutes les personnes qui auront la malchance de croiser sa route. Il est fort probable qu’à la troisième salve, vous aurez envie, au mieux de lui scotcher la bouche, au pire qu’il se consume spontanément avec son calembour de merde.

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